Une journée à l'UNESCO avec des sportifs
En attendant les Jeux Olympiques qui se dérouleront à Paris cet été, trois classes de première Sciences et technologies du management et de la gestion du lycée Albert de Mun ont pu se rendre au Campus XL - Les valeurs de l’olympisme organisé par l’UNESCO. La journée a débuté avec la projection du film “The Swimmers” qui raconte l’histoire de Yusra Mardini, nageuse partie de la Syrie pour fuir la guerre avec le rêve de disputer les Jeux Olympiques de Rio en 2016. Elle y participera sous la bannière des athlètes olympiques réfugiés. Une section créée justement en 2016. Elle a effectué un parcours migratoire semé d’embûches depuis son pays d’origine jusqu’à l’Allemagne. Un film qui a touché Louis Pelpel, un des élèves présent : “Je trouvais que c’était un super film. On se rend compte à quel point c’est hyper compliqué ce que les gens vivent. Nous on a la chance d’avoir un appartement ou une maison et d’aller au lycée. Eux, juste pour vivre, ils sont obligés de partir de leur pays alors que certains ont notre âge en plus. Ils risquent leur vie pour essayer de sauver leur famille. Là, on montre une personne qui a réussi à s’en sortir mais c’est une exception par rapport aux millions de personnes qui s’enfuient. Ce genre de film nous ramène à la réalité. Je pense qu’on devrait les montrer dans les lycées et les collèges.”
Table ronde
L‘après-midi, quatre différents acteurs du sport sont venus raconter leur parcours. Philipp Muller-Wirth, Directeur de la Division Sport pour le Développement et politiques sportives à l‘UNESCO s‘est exprimé sur les bienfaits de la pratique sportive. Anouk Garnier, double championne du monde de course à obstacle a raconté comment elle a récemment monté la Tour Eiffel à la corde en battant le record (110 mètres de hauteur). Ryadh Sallem, dix-huit fois champion de France et d'Europe de basket fauteuil et de natation va participer aux JO 2024 dans la section rugby-fauteuil. Il a sensibilisé les jeunes sur l‘handicap moteur et ce que ça lui a permis de réaliser dans sa vie sportive. Enfin, Masomah Ali Zada, cycliste afghane et porte drapeau des réfugiés pour Paris 2024 s‘est exprimée sur la répression subie par les femmes dans son pays d‘origine, notamment à travers l‘interdiction du sport par les Talibans. Des témoignages précieux pour avoir les différents enjeux de Paris 2024.